Témoignage : Fabien Vigneron, éleveur laitier à Ombrée d’Anjou : « En travaillant comme agent de remplacement, j’ai vu l’intérêt de s’assurer »
- Angèle
- 29 sept.
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« Je me suis installé assez récemment, au 1er janvier 2023, en élevage laitier conventionnel, sur une surface de 75 ha, pour 500 000 litres de lait. J’ai pris la suite de mes parents qui partaient à la retraite. Pour moi, cette installation était une reconversion puisque j’ai travaillé auparavant comme cadre dans le secteur tertiaire, dans la gestion de personnel. Suite à un licenciement, j’ai décidé de passer un BPREA, puis j’ai travaillé 6 ans comme agent au Service de remplacement de Maine-et-Loire.
Cette expérience m’a convaincu de prendre un contrat de prévoyance. Je suis intervenu sur des exploitations pour des décès, accidents, longues maladies, j’ai pu observer différents cas de figure. Lorsque les agriculteurs n’ont pas d’assurance, c’est un peu la débrouille !
J’ai aussi effectué des remplacements dans des élevages où l’agriculteur avait pris une assurance qui finançait 4 heures de travail par jour, alors qu’il y avait 8 à 9 heures d’astreinte à assurer. Dans ces cas-là, je faisais 2 heures de traite le matin et le soir, et pour le reste, soit ils demandaient à des personnes de leur entourage de les aider, soit ils faisaient appel au SR, mais entièrement à leurs frais.
C’est pour cela que dès mon installation, j’ai pris la formule la plus complète. Pour 1 150 € par an, je recevrai une indemnité journalière de 146 € si j’ai besoin de me faire remplacer. Le contrat est conçu sur la base de 7 heures de travail par jour. Il me restera 172 euros/ semaine HT à ma charge pour payer le remplacement, ce qui n’est vraiment pas grand chose.
Sur mes deux premières années d’activité, je n’ai pas eu recours à l’assurance mais je considère que c’est indispensable. Personne n’est à l’abri de se blesser avec une vache, de se tordre la cheville en descendant du tracteur, ou de se faire mal en jouant au foot... ».